
Les haricots communs (Phaseolus vulgaris. L) sont une légumineuse importante consommée par des personnes de toutes les catégories de revenus. Leur demande augmente à mesure que les consommateur.trice.s se tournent de plus en plus vers des régimes alimentaires à base de plantes. Ils sont consommés comme légumes foliaires frais, en cosses vertes fraîches et nourrissantes, en graines mûres fraîches ou en grains secs.
Le Programme Haricot a été établi en 1973, dans les premiers jours du système CGIAR, peu après la création du CIAT dans le cadre d'une focalisation éco-régionale sur l'Amérique Latine. Les premiers efforts d'amélioration des haricots se sont concentrés sur la résistance aux maladies et aux parasites, ainsi que sur la fixation de l'azote, en tant que composantes compatibles avec les petit.e.s agriculteur.trice.s disposant de peu de ressources.
En Amérique Latine, nous coopérons activement avec neuf pays : la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, la République Dominicaine, le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et le Pérou. En Afrique, le Programme Haricot fonctionne au sein d'un consortium appelé l'Alliance Pan-Africaine pour la Recherche sur les Haricots (PABRA) qui œuvre dans 31 pays d'Afrique de l'Est, du Sud, Centrale et de l'Ouest, et sur une gamme de sites proches de nos programmes de sélection en Ouganda, en Tanzanie, au Malawi et au Bénin.
Nous introduisons des gènes provenant d'autres espèces pour plusieurs caractéristiques importantes : la résistance à la sécheresse, la haute teneur en fer et la faible disponibilité en phosphore du sol. Les croisements interspécifiques offrent d'autres traits précieux incluant un rendement élevé et une maturité uniforme, un port de plante dressé avec des branches productives, et une résistance aux insectes.
Les haricots communs sont considérés comme une culture féminine, avec plus de 70% de femmes à travers l'Afrique impliquées dans sa production, sa valorisation et sa commercialisation. En raison d'un accès limité aux ressources, au temps, aux marchés, aux informations, aux technologies adaptées aux genres et aux finances, les agriculteur.trice.s, en particulier les femmes et les jeunes, n'ont pas pu atteindre leur potentiel.
Pour fournir de meilleurs haricots, un examen continu des progrès et des performances par rapport aux objectifs annuels est nécessaire. Cela permet de fournir non seulement une situation en temps réel sur les travaux de recherche et de développement des haricots menés par les plus de 350 partenaires, mais aussi d'apporter des améliorations là où c'est nécessaire et de démontrer la responsabilité des travaux que nos partenaires et nous effectuons pour fournir de meilleurs haricots pour l'Afrique.
Le programme haricot est financé grâce à des dons généreux d'institutions, et nous reconnaissons avec gratitude leur engagement et leurs contributions.
Les fonds sont directement utilisés pour faciliter les opérations de l'alliance, ses trois réseaux régionaux de recherche sur les haricots, ainsi que les projets de recherche et de développement au sein de PABRA.
Investissement des gouvernements nationaux
Les gouvernements nationaux, membres du réseau, apportent des investissements substantiels dans leurs programmes agricoles nationaux, contribuant ainsi de manière considérable à la recherche sur les haricots, partagée à travers le réseau. Dans beaucoup de ces pays, le montant du financement gouvernemental a augmenté de manière exponentielle au fil des ans avec le succès de PABRA.
Soutien lié aux projets
PABRA reçoit également un soutien spécifique à des projets de la part de certains de nos partenaires de développement, qui est lié à des domaines thématiques, tels que l'amélioration génétique ou le développement de marchés, ou cible un ou plusieurs pays ou régions spécifiques.
Le programme haricot exprime sa gratitude envers les contributions des donateurs et partenaires, en particulier :
Pour leur contribution significative à l'agenda de PABRA, nous exprimons également notre grande gratitude à :
Un grand merci est adressé aux membres de PABRA et à leurs pays, aux agriculteur.trice.s de haricots et aux autres acteur.trice.s de la chaîne de valeur qui travaillent sans relâche pour investir dans et améliorer les chaînes de valeur des haricots, et qui contribuent continuellement à l'agenda de recherche. Enfin, nous souhaitons reconnaître les grandes contributions de la sous-région.
Organisations :Apprenez-en un peu plus sur notre travail sur les haricots grâce à ces vidéos.
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