Press and News Pour les quartiers informels de Nairobi, des repas scolaires variés font une grande différence

For Nairobi’s informal settlements, diverse school lunches make a big difference

Pour les habitant.e.s de Kibera, l’un des plus grands quartiers informels de Nairobi, l’accès à une alimentation nutritive est souvent limité. Les repas scolaires sont une bouée de sauvetage pour de nombreuses familles. Mais l’étude de cas d’une petite école démontre qu’avec les bons ingrédients, les programmes de repas scolaires peuvent être encore plus bénéfiques. Une recherche récemment publiée dans Sustainability a révélé que l’intégration de cultures locales riches en nutriments dans les programmes de repas scolaires peut améliorer significativement la nutrition des enfants tout en réduisant les coûts.

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Dans cette étude de cas, les chercheur.e.s ont examiné le programme de repas proposé à Volunteers Foundation Academy, où les élèves reçoivent généralement un déjeuner quotidien composé d’ugali (bouillie de maïs) accompagné de sukuma wiki (chou frisé) ou de haricots. Bien que rassasiants, ces repas manquent souvent de nutriments essentiels. En utilisant le logiciel school meal planner (SMP) PLUS du programme alimentaire mondial, les chercheur.e.s ont identifié cinq espèces négligées et sous-utilisées (NUS) le morelle africaine, la plante araignée, l’arachide de Bambara, le haricot jacinthe et la feuille fine. Ces cultures résilientes au climat sont riches en vitamines, en protéines et en minéraux, mais sont rarement consommées.

En intégrant ces nus, les nouveaux menus ont couvert 30% des besoins nutritionnels quotidiens des enfants tout en réduisant le coût des repas jusqu’à 67%.

Un soutien politique est nécessaire pour nourrir les populations urbaines

."En exploitant la biodiversité locale, nous pouvons créer des repas rentables et nutritifs qui profitent à la fois aux étudiants et aux petits exploitants agricoles, tout en promouvant des systèmes alimentaires durables", affirment les chercheurs, qui viennent de l'université Université de Florence et Alliance de Bioversity International et du CIAT.

L'étude appelle à un plus grand soutien politique afin d'intégrer l'approvisionnement alimentaire local dans les programmes de repas scolaires, garantissant ainsi la durabilité à long terme et les avantages économiques pour les agriculteurs locaux. Alors que près de 80 % des Kényans n'ont pas les moyens de s'offrir un régime alimentaire sain, investir dans des repas scolaires nutritifs et d'origine locale pourrait transformer les programmes d'alimentation scolaire en un changement de donne susceptible de nourrir les générations futures.

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