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Évaluation de la vulnérabilité climatique de certaines cultures au Sénégal

L’évaluation de la vulnérabilité des cultures sélectionnées au Sénégal est basée sur leur sensibilité au changement, leur exposition et leurs capacités d’adaptation. Le but ultime de cette étude est d’évaluer si le climat futur a un impact neutre, négatif ou positif (pas de changement/diminution/augmentation) sur la productivité des cultures, et d’identifier les régions préoccupantes et les opportunités d’adaptation au changement climatique. Nous avons utilisé les modèles écologiques Maxent dans le cadre des scénarios climatiques à émissions intermédiaires et élevées - Voies de concentration représentatives (RCP) 4.5 et 8.5, respectivement, pour évaluer la sensibilité de neuf cultures au changement climatique. Pour produire un indice de vulnérabilité spécifique à chaque culture et un score cumulatif final, nous avons combiné les composantes de la vulnérabilité en utilisant une pondération égale. Nous avons également cartographié les points chauds de la vulnérabilité au changement climatique et identifié les indicateurs moteurs sous-jacents. Par exemple, au Sénégal, nous avons constaté que les régions du Sud, de l’est et du Sud-Est sont les plus vulnérables, notamment les régions de Tambacounda, Kaffrine, Sédhiou, Kolda et Kédougou. Il existe une vulnérabilité élevée pour les baobabs et les cajous au nord, ainsi que pour les cajous, les ditakhs, les gombos, les oignons et le riz au nord-est. Cette étude montre comment la capacité d’adaptation des populations rurales peut être renforcée en augmentant l’accès à l’éducation et aux soins de santé, en améliorant la nutrition et en développant les infrastructures de commercialisation, de transport et d’irrigation.